La danse à l'école
La danse et ses perspectives inclusives
Bien que certains élèves aient des besoins particuliers et que leur parcours scolaire nécessite un accompagnement plus soutenu, la danse à l’école vient jouer un rôle similaire voire identique dans le développement global d’une clientèle ayant un handicap physique, une déficience intellectuelle, un diagnostic du Trouble du spectre de l’autisme, un trouble d’apprentissage ou tout autre diagnostic.
Grâce au Programme de formation de l’école québécoise en danse ou à un modèle adapté (ex: programme CAPS), les élèves de différents milieux sont amenés à relever des défis, à bonifier leur estime de soi, à améliorer leur coordination et leur motricité, à s’éveiller à l’art de la danse grâce à des spectacles ou des extraits d’œuvre et à vivre un climat de socialisation avec les autres élèves de leur groupe ainsi que leur enseignant. La danse est un langage commun et universel du corps et c’est ainsi qu’elle devient accessible et florissante au contact de chaque élève.
Dans plusieurs cas, les élèves peuvent aussi vivre des situations de collaboration avec des élèves de groupes dit régulier. Cela a pour effet d’éduquer et d’ouvrir l’esprit de ceux pour qui, avec le temps, la nouveauté se transformera en intérêt; en compréhension; en empathie puis en relation sincère. L’expérience de la danse amène l’élève, peu importe son bagage, à assumer sa différence, son unicité et à les faire rayonner fièrement. En art, être unique est une force et une richesse qui amène à créer, interpréter et apprécier avec une différence valorisée.
Dans la classe d'Anouk
«Les frontières se sont brisées.
Les jugements et les peurs
des élèves du régulier se sont volatilisés! La réaction du
public a été grande
et immédiate. Le message sur l’importance et les bénéfices d’inclure les jeunes atteints de déficience intellectuelle
a touché et ému.»